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Le nihilisme n'existe pas... car l'on mourrait sur le champ de ne croire en rien, réellement en rien. Faut-il définir le mot "rien" pour qu'on comprenne?
Comment donc un mort pourrait-il s'enquérir, depuis son cercueil, de ce que pensent les vivants de lui ? Désirer une gloire posthume, c'est croire encore un peu aux fantômes, à l'au-delà, au paradis... "Il est incroyable que la perspective d'avoir un biographe ne fasse renoncer personne à avoir une vie." Si même Cioran s'y met...
Nietzsche n'eut pas le temps de publier, ni même de terminer l'oeuvre intitulée La Volonté de Puissance : combien n'eût-il pas mieux fait de ne pas même en concevoir le projet... il aurait pu ainsi peut-être échapper à sa folie. J'en suis persuadé : C'est quand il comprit qu'il devait écrire bien plus qu'un livre aussi absurdement construit qu'il sombra. Nietzsche devint fou de n'avoir pas su se taire encore un peu.
La philosophie... "amour de la sagesse"? Être sage, c'est voir la solution d'un petit problème dans l'aporie d'une confrontation à un plus grand. Comprenez : hésiter pour de nobles raisons au lieu d'agir pour de mauvais motifs. Mais comment peut-on "aimer la sagesse"? Comment l'hésitation pourrait-elle être un but en soi? Voici le secret : Le sage n'a qu'un désir : réussir un jour à ne plus l'être... "Philosophie" : jamais il n'y eut de terme plus malvenu.
J'ai refermé définitivement l'Être et le Néant au bout de trente pages d'une lecture attentive... mais chaotique. Pourquoi? A chaque page de Sartre j'ai l'impression de voir un type essayer de se convaincre lui-même...
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